L’INTERDÉPENDANCE DANS TOUS SES ÉTATS

du 9 au 12 Mai 2022

Un sommet gratuit, transdisciplinaire et Francophone.

• Vidéos du sommet en replay Bon Visionnage !

• Un sommet entièrement gratuit et ouvert à toutes et à tous, basé sur le modèle de la participation libre et consciente.

• Les informations, vidéos et ressources seront en accès libre jusqu’au prochain sommet.

• Un recueil de textes des conférenciers, d’universitaires, de praticiens et de professionnels traitant du thème de l’interdépendance sera accessible sur le site internet de l’association.

Pourquoi des sommets virtuels ?

L’un des paradigmes centraux de l’Ecopsychologie est le changement de paradigme ; passer du paradigme réductionnisme et matérialiste de notre société thermo-industrielle au paradigme d’interdépendance. Or, cette période nécessite une transition des savoirs sur tous les plans ; paradigmatiques, conceptuels et pratiques. Cela implique une posture de réouverture, de confrontation, de dialogique et de tisser les liens émergents pour répondre aux besoins de notre temps.

Ce n’est donc pas en restant cloisonné dans nos chapelles que nous pourrons œuvrer à réparer le « voile déchiré du monde », comme le dit si bien Bidar.

Nous croyons profondément qu’en offrant des regards et des cœurs croisés, interdisciplinaires et confrontant dans la bienveillance et en bonne intelligence autour de sujets incontournables, nous pourrons produire des savoirs, des questionnements, des cheminements ouverts à tou.te.s pour ensemencer généreusement les têtes et les cœurs quelques soient nos origines ou appartenances.

7 thèmes autour de l’interdépendance

du 9 au 12 MAI 2022

Thème 1

L’interdépendance agit chez l’humain, individuellement et collectivement : quels impacts psychologiques dans la relation Humain-Nature ?

Actif dans les associations environnementales depuis 15 ans, VINCENT WATTELET est cofondateur du Réseau Transition Wallonie Bruxelles et de Mycelium et co-animateur d’un réseau de collectifs actifs dans l’écologie sensible. Psychologue clinicien de formation, il s’est d’abord penché sur les questions de relations humaines, d’intelligence collective…. Il a accompagné des organisations sur le délicat chemin de la gouvernance partagée. Formateur, animateur, il a ensuite contribué à explorer les volets psychologiques, groupaux, sociologiques et spirituels des mouvements citoyens de la transition : la transition intérieure. Maintenant, en tant qu’écopsychologue, il contribue à prendre soin de la relation profonde entre l’humain et la nature, notamment en animant des ateliers de Travail qui relie chez Terr’Eveille ou à travers le parcours en écopsychologie co-créé avec Nathalie Grosjean et différentes associations aux frontières entre écologie profonde et psychothérapie. Vincent aime le travail de la voix, du son, refaire le monde avec sa fille, écouter son fils éclater de rire, tomber amoureux de la terre avec sa compagne.

GAUTHIER CHAPELLE est papa, naturaliste, ingénieur agronome et docteur en biologie polaire, auteur, conférencier et chercheur in-Terre-dépendant en biomimétisme et collapsologie. Après 5 ans de sensibilisation aux changements climatiques à la Fondation Polaire Internationale, il a été un des pionniers du biomimétisme en Europe, notamment en co-fondant l’association Biomimicry-Europa (2006) et le bureau d’études Greenloop (2007).

Depuis 2010, avec d’autres co-facilitatrices.teurs de l’association Terr’Eveille, il propose un travail de reliance avec le vivant par le biais d’ateliers de « Travail qui Relie ». Depuis 2015, il encourage un biomimétisme organisationnel et « low-tech », afin de nous préparer aux ruptures de civilisation qu’il considère inévitables, aux côtés de ses amis et co-auteurs collapsologues Pablo Servigne et Raphaël Stevens.

Références

  • L’entraide, l’autre loi de la jungle, avec Pablo Servigne
  • Une autre fin du monde est possible, avec Pablo Servigne & Raphaël Stevens

Thème 2

L’interdépendance : un changement de paradigme qui (ré)interroge la place de l’humain au sein du vivant.

MARINE CALMET est juriste en droit de l’environnement et porte-parole du collectif Or de question opposé à la « Montagne d’or » et à l’industrie minière en Guyane, Marine Calmet milite pour la défense des droits de la nature. Un pied en Amazonie et l’autre en métropole, elle élabore de nouvelles réponses à la crise écologique, inspirées de l’intelligence des écosystèmes et des savoirs des peuples autochtones. A trente ans, elle est présidente de Wild Legal, une association qui s’est donnée pour mission d’être une école et un incubateur pour les prochains procès en défense des droits de la nature. Experte auprès de la Convention citoyenne pour le climat, elle se bat pour la reconnaissance du crime d’écocide. 

Elle est l’autrice du livre « Devenir Gardiens de la Nature« , récompensé par le Prix de L’Institut européen d’écologie.

Site : https://marinecalmet.fr/

BERNARD BOISSON est photographe, écrivain-conférencier, journaliste, poète, et réalisateur audiovisuel. Il est impliqué dans l’exploration des forêts naturelles en Europe depuis 1990.Depuis 1999, il intervient dans des colloques interdisciplinaires et des formations pour témoigner de ses connaissances et prend part à des projets territoriaux en réévaluant comment sont assimilés les rapports humains/nature dans les gestions territoriales. Il voyage, fait des expositions et des films d’immersion sensible avec des compositeurs. Il collabore autant avec des scientifiques-naturalistes que des professionnels de l’art. Depuis 2017, il s’implique en partenariat avec l’association Sylva Vitae Conservation sur les vieilles forêts du Maramures (région transfrontalière entre la Roumanie et l’Ukraine) par deux expositions jumelles  : l’une sédentaire dans un musée naturaliste roumain à Sighetu Marmației (une ville à la frontière ukrainienne), l’autre nomade en France. Il est également président de l’association Forêt Citoyenne en interface entre la société civile, les forestiers et les élus… Elle vise à restaurer une sylviculture compatible avec le réenracinement humain, tout comme le maintien de forêts matures ou naturelles.

Références

  • La forêt primordiale, éditions Instant Présent en 1996 et Apogée en 2008
  • Nature primordiale, des forêts sauvages au secours de l’homme » – Apogée. 2008
  • La Forêt est l’avenir de l’homme, une écopsychologie forestière pour repenser notre société et nos liens avec le vivant » – Courrier du livre. 2021.

Site : http://natureprimordiale.org/presentation/bernard-boisson/

MICHEL VIDAL, docteur en sciences de l’éducation, ingénieur agronome de formation, a développé une réflexion critique d’un mode d’agriculture intensif irrespectueux du vivant. Il est entré rapidement en opposition avec les idéologies dominantes qui revendiquaient l’exploitation de la vie et la domination sur la Nature. Enseignant, puis formateur d’enseignants dans le champ de l’éducation relative à l’environnement, il a cherché à promouvoir de nouvelles relations de l’Homme au sein de la Nature et de sa nature. Les difficultés rencontrées par les éducateurs en environnement l’ont conduit à questionner les obstacles épistémologiques, anthropologiques, et psychologiques qui limitent l’acte éducatif. Sa formation à l’Institut Gregory Bateson de Liège puis à l’Institut Français de Focusing lui a permis de trouver certaines réponses en vue de tisser un relation plus vivante avec soi ainsi qu’avec les autres humains et autres qu’humains. Ses activités de recherche interrogent plus particulièrement comment les dimensions sensibles, corporelles, rationnelles et imaginaires peuvent réenchanter la relation Homme-Animal.

Références

  • Vidal, M. ( à paraitre). Éduquer au bien-être animal en élevage : se sentir vivant dans sa relation aux êtres autres qu’humains.
  • Dans Bernard; M.C., & simard, C., Eduquer au vivant, perspectives, recherches et pratiques. Presses de l’université Laval.Vidal, M, & Simonneaux, L. (2015).
  • L’apprentissage du bien-être animal chez de futurs professionnels animaliers : des éthiques animales malmenées. In M. Dell’Angelo, M.C. Bernard, S. de Montgolfier, C. Simard, La « vie » et le « vivant » : de nouveaux défis à relever dans l’éducation. Vol. 21, SHS Web of Conferences

Thème 3

L’interdépendance requestionne notre regard sur la nature, sa symbolique, nos comportements et l’importance du prendre soin (Care).

ILIOS KOTSOU, Docteur en psychologie et maître de conférences à l’Université Libre de Bruxelles, Ilios Kotsou s’intéresse aux interactions entre science fondamentale et pratique sur le terrain. Membre de Mind & Life Europe, il a aussi fondé, avec Caroline Lesire et le soutien de Matthieu Ricard, l’association Emergences ( www.emergences.org ) qui œuvre pour une société plus solidaire et consciente et finance des projets humanitaires. Passionné par la science des émotions et la méditation, il œuvre au lien entre connaissance de soi et engagement citoyen. Il est aussi co-créateur de l’appli de méditation Prezens (www.prezens.app) la première application de méditation solidaire (accessible dans sa totalité à toutes et tous, indépendamment de ses ressources financières). Son dernier livre, écrit avec Matthieu Ricard « Les folles histoires du sage Nasredin » explore le versant espiègle et paradoxal de la sagesse. Vous pouvez le retrouver sur facebook www.facebook.com/kotsou ou Instagram https://www.instagram.com/ilioskotsou, Prendre soin de la vie, (avec Caroline Lesire, Christophe André…), J’ai Lu, 2021, Les Folles Histoires du Sage Nassredin (avec Matthieu Ricard), L’Iconoclaste, 2020, Se changer, changer le monde, (avec Pierre Rabhi, Christophe André, Jon Kabat-Zinn, Matthieu Ricard), J’ai Lu, 2015, Prezens, l’appli de méditation 100% solidaire pour prendre soin de soi, des autres et de la nature: https://prezens.app/, L’association Emergences, qui fait le lien entre méditation et engagement citoyen et écologique : www.emergences.org

JEANNE BURGART GOUTAL est philosophe et enseignante. Elle mène depuis dix ans des recherches sur l’écoféminisme, entre approches théoriques, expériences vécues, et voyages à la rencontre de personnes et collectifs écoféministes, des Cévennes à l’Inde. Elle est notamment autrice de l’essai Être écoféministe. Théories et pratiques (L’Échappée 2020, Prix de la FEP) et du roman graphique ReSisters (Tana Éditions 2021), en collaboration avec la dessinatrice Aurore Chapon. Elle se forme également à la transmission du yoga.

Références

  • Être écoféministe. Théories et pratiques (L’Échappée 2020, Prix de la FEP)
  • ReSisters (Tana Éditions 2021)


DOMINIQUE BOURG axe ses domaines de recherches sur l’éthique du développement durable, la construction sociale des risques, le principe de précaution, l’Économie de fonctionnalité et la démocratie participative. Professeur à l’Université de Lausanne (UNIL) depuis le 1er septembre 2006, il a été directeur de l’Institut de politiques territoriales et d’environnement humain (IPTEH) de l’Université de Lausanne de septembre 2006 à juillet 2009. Depuis septembre 2012 il donne également un cours sur les questions environnementales actuelles à l’EPFL. Il enseigne aussi à l’Institut d’études politiques de Paris. Il fait partie du conseil scientifique de la Fondation Nicolas Hulot. Dominique Bourg a fait partie de la Commission Coppens, qui a préparé pendant quatre ans la Charte de l’environnement, incluse en 2005 dans le préambule de la Constitution française. Il a été membre du Centre d’étude et de recherche interdisciplinaire en théologie (CERIT) de Strasbourg. A présidé avec Bernard Ramanantsoa, le groupe de travail du « Grenelle de l’environnement » sur la promotion des modes de développement durable et il faisait partie du Conseil national du développement durable qu’il a quitté en 2010, en dénonçant des pratiques contraires à leur éthique. Il est membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Dominique Bourg est Chevalier de la Légion d’honneur et Officier de l’ordre national du Mérite. Il a reçu le prix du « Promeneur solitaire » en 2003.

Références

  • Du risque à la menace, Puf, 2013;
  • Sobriété volontaire : En quête de nouveaux modes de vie de Dominique Bourg, Philippe Roch et Collectif, Labor et Fides, 2012;
  • Pour une 6ème République écologique, Odile Jacob, 2011;
  • Vers une démocratie écologique : le citoyen, le savant et le politique, avec Kerry Whiteside, Seuil, La République des idées, 2010;
  • Le développement durable maintenant ou jamais, avec Gilles-Laurent Rayssac, Gallimard, 2006;
  • Parer aux risques de demain : le principe de précaution, avec Jean Louis Schlegel, Seuil, 2001;
  • Les scénarios de l’écologie éd. Hachette, 1996

Thème 4

Le sentiment d’interdépendance et les troubles humains : vers une dimension de soin et d’éducation.

Après avoir été, dans un premier temps, psychiatre, MARIE ROMANENS a exercé de nombreuses années en tant que psychothérapeute et psychanalyste. Sa recherche personnelle et sa pratique d’analyste l’ont amenée à réfléchir sur les liens entre différents domaines, notamment entre le champ psychologique et le champ social. Plusieurs de ses livres et articles témoignent de cette préoccupation de la reliance, notamment entre les domaines du psychologique et du spirituel, entre l’approche écologique et l’approche psychologique. C’est sur ce dernier champ qu’elle travaille depuis une quinzaine d’années. Dans ce sens, elle a contribué à la création du site www.eco-psychologie.com qui contient nombre d’articles de sa plume.

Références

  • Pour une écologie intérieure. Renouer avec le sauvage » (préface d’Éric Julien), 2ème édition, 2017, Le Souffle d’Or avec Patrick Guérin
  • L’écopsychologie. Comment renouer avec la nature pour agir autrement », octobre 2021, Les éditions du Dauphin.
  • Sites : www.eco-psychologie.com,  www.marieromanens.com

MICHAËL BONNET, Toulouse, facilitateur d’ateliers de Travail qui Relie, formateur en écopsychologie;

Formateur et facilitateur en écopsychologie

Engagé dans les secteurs de l’éducation populaire, du travail social et du soin, j’ai participé pendant une dizaine d’années à de nombreux projets d’accompagnement par la nature et l’aventure. Aujourd’hui, touché par les bouleversements du monde, j’ai à cœur de faciliter des espaces de réflexion, d’entraide et de reconnexion à la Terre, pour une réappropriation de notre pouvoir d’agir et de faire-ensemble.

CHARLINE SCHMERBER est praticienne en psychothérapie. Sensible aux phénomènes environnementaux, elle s’est spécialisée sur les souffrances psychiques qui émergent des réalités écologiques actuelles depuis 2019. Elle propose un accompagnement en individuel, en groupe et participe à différents événements (conférences, tables rondes, séminaires…) qui ont pour objectif de sensibiliser le grand public à ces nouvelles émotions. Elle est à l’origine de la création d’une association, RAFUE (Réseau des professionnels de l’accompagnement Face à l’Urgence Ecologique) qui regroupe différents professionnels de l’accompagnement sensibles aux mutations du monde. Formée à l’analyse sycho-organique, elle s’intéresse aussi à l’écopsychologie. Elle a notamment été formée à la méthode japonaise des « bains de forêt » – le Shinrin Yoku – par Bernadette Rey.

Thème 5

Replacer le Travail Qui Relie comme un outil d’une écopratique : comment accueillir d’autres outils et d’autres espaces pratiques pour fonder une écopratique interdépendante ?

CAROLINE LESIRE, rebelle dans l’âme, infatigable militante à l’enthousiasme contagieux, elle a suivi un cursus en sciences politiques et aide humanitaire internationale avant de se former pour transmettre la pleine conscience, pratique qui a transformé son regard sur la vie et qui la soutient au quotidien. Après avoir coordonné des projets d’accès aux soins de santé dans différents pays d’Afrique pendant 7 ans, elle s’est engagée à (plus que) plein temps dans Emergences. Partager la pleine conscience et le travail qui relie la nourrit et la met en joie, tout comme le fait de créer du lien entre les personnes qu’elle aime et qui l’inspirent.

Références

  • Prendre soin de la vie, ouvrage collectif (2019)
  • Se changer, changer le monde, ouvrage collectif (2015)

MARC ROETHLISBERGER est formé à la communication non-violente, à la programmation neuro-linguistique et aux méthodes de gouvernance partagée. Passionné par la psychologie environnementale et l’écopsychologie, il est actif dans la formation et le conseil. Il donne régulièrement des ateliers de sensibilisation à l’écologie, notamment Le Travail qui relie.

Références

  • Prévention des risques psychologiques lors d’ateliers de sensibilisation à l’écologie, Souffle d’or, 2021
  • Psychologie des croyances aux théories du complot, Le bruit de la conspiration, de Pascal Wagner-Egger Editeur: Presses universitaires de Grenoble, 2021 

DAHLILA SPAGNUOLO est psychologue FSP et utilise les méthodes psychocorporelles comme l’hypnose, l’imagerie mentale ou la respiration dans son cabinet à Fribourg. En parallèle, elle est assistante doctorante en psychologie clinique et de la santé à l’Université de Fribourg et écrit sa thèse sur les expériences extraordinaires (état mystique, sortie de corps, transe chamanique…). Elle accompagne les personnes ayant vécu des deuils, des expériences extraordinaires ou des voyages psychédéliques et organise des stages d’écopsychologie au centre de psychologie de la santé de l’Université de Fribourg. 

Sites : 

https://www.souffledor.fr/ecopsychologie/1145-pour-une-ecologie-interieure-9782840585886.html

https://editionsdudauphin.com/livre/themes/societe-histoire-environnement/environnement/ecopsychologie, Detail (payot.ch)

Thème 6

Philosophie de l’interdépendance et de la complexité.

CHARLOTTE LUYCKX est philosophe, chargée de cours invité à l’uclouvain, membre du comité de pilotage du GRICE, un séminaire interdisciplinaire sur la crise écologique, et chercheuse indépendante. Elle s’intéresse particulièrement aux enjeux philosophiques de la crise écologique et de la transition écosociale.

Références

  • Luyckx C., Ecophilosophie, racine et enjeux philosophiques de la crise écologique, Académia, 2020. 
  • Luyckx C., « L’écologie Intégrale : Relier Les Approches, Intégrer Les Enjeux, Tisser Une Vision », La pensée écologique, PUF, 2020. 
  • Luyckx C et De Bouver Emeline : « Écosystème de la transition : la diversité des engagements pour répondre à l’urgence écologique », 2019, Institut d’écopédagogie. 

ANTHONY FOUSSARD, après une formation initiale en Lettres et Production vidéo, il s’est formé en permaculture (PDC réalisé en 2015 à La Goursaline). Il a suivi par ailleurs une formation en gestion des espaces naturels et animation nature. Il assure depuis 2015 l’animation et la coordination de formations dans le champ de l’environnement (permaculture, plantes sauvages, fondamentaux de la résilience) et la conduite de projets environnementaux (projets Erasmus+ « Nature & Handicap » et « Compétences pour une éducation au changement climatique dans les communautés vulnérables », création de jardin pédagogique à Avon (77), accompagnement à la création de jardins autonomes à Asnières…).

Références

Thème 7

La place de l’interdépendance dans la spiritualité et l’écospiritualité : vers de nouveaux paradigmes et horizons ?

Sociologue et écothéologien, MICHEL MAXIME EGGER est auteur de plusieurs essais sur l’écospiritualité et l’écopsychologie, dont La Terre comme soi-même (Labor et Fides, 2012), Soigner l’esprit, guérir la Terre (Labor et Fides, 2015)et Se libérer du consumérisme (Jouvence, 2020). Il est responsable du Laboratoire de transition intérieure porté par deux ONG suisses (EPER & Action de Carême). Il co-dirige la collection « Fondations écologiques » aux éditions Labor & Fides et anime le réseau www.trilogies.org.

Références

Michel Maxime Egger, La Terre comme soi-même, Labor et Fides, 2012

Michel Maxime Egger, Soigner l’esprit, guérir la Terre, Labor et Fides, 2015

Michel Maxime Egger,Écopsychologie, Jouvence, 2017

Michel Maxime Egger,Écospiritualité, Jouvence, 2018

Michel Maxime Egger, Se libérer du consumérisme, Jouvence, 2020

Jean-Marc Falcombello (et Michel Maxime Egger, Le Bouddha est-il vert ?, Labor et Fides, 2017

Ecologie, spiritualité : la rencontre, Yves Michel, 2007

Christophe Monnot et Frédéric Rognon (éd.), La nouvelle théologie verte, Labor et Fides, 2021

Faire la paix avec la Terre, Jouvence, 2017

Pape François, Lettre encyclique Laudato si’ sur la sauvegarde de la maison commune, 2015

Sites :

Trilogies – entre le cosmique, l’humain et le divin : www.trilogies.org

Laboratoire de transition intérieure : https://voir-et-agir.ch/transitioninterieure/

CHRISTINE KRISTOF-LARDET est éco-journaliste, photographe, “attachée de presse” de la Terre et du Vivant qui explore les différentes dimensions de l’écologie profonde, de l’écospiritualité et de la connexion sensible au Vivant. Fondatrice de la revue Présence pour le Forum104, elle se consacre aujourd’hui à la revue Esprit de Nature  qui approfondit ses sujets de prédilection en cherchant à toucher les différentes dimensions de l’être (tête, cœur, corps, mains…). Actuellement, elle travaille sur un nouveau concept de « Revue Vivante » où les contributeurs et contributrices se retrouvent en présence pour co-créer la revue en synérgie. Elle est également l’auteure de l’ouvrage “Sur la Terre comme au Ciel; lieux spirituels engagés en écologie” (Labor et Fides – 2019 ) et du site Spiritualités pour la Terre qui le complète ; deux outils qui donnent à voir et à comprendre ce qui se trame dans le creuset des communautés écospirituelles en réponse à la crise globale. Engagée de terrain, elle est co-fondatrice de plusieurs initiatives précurseures : Le Réseau des Ecosites Sacrés qui vise à mettre en relation ces communautés spirituelles engagées en écologie, Le mouvement Chrétiens Unis pour la Terre qui vise à rassembler les chrétiens autour de la question écologique et interpeller l’Eglise, L’association AnimaTerra , dont l’objectif est d’accompagner une démarche qui conjugue écologie et spiritualité et une connexion spirituelle à la nature qui nous habite et que nous habitons. Elle publie une « Lettre pour la Terre » régulière autour de ces sujets. L’écosystème Vivre Reliés qui effectue une mise en résonance des diverses initiatives et acteurs autour de ces thématiques à travers une cartes de lieux « reliés » conjuguant les dimensions de l’écologie et de la spiritualité, un réseau d’acteurs, une bibliothèque participative, des propositions d’agenda, et la revue Esprit de Nature .Aujourd’hui, elle partage son temps entre sa vie de maman, sa responsabilité de gardienne de d’une Oasis à l’Ile aux moines, un travail de recherche et d’écriture sur les « zones en émergence », la participation à diverses associations, l’animation d’ateliers du Travail qui Relie, l’accompagnement de lieux et de personnes en transition écospirituelle, l’organisation d’évènementiels, l’écriture et la direction de la revue Esprit de Nature et l’animation de la plate-forme Vivre reliés

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