Le terme « écopsychologie » est de plus en plus employé car l’école de pensée qu’il recouvre a produit des activités dont certaines sont maintenant connues du grand public, comme le célèbre « Travail Qui Relie » créé par Joanna Macy.
La popularité grandissante de ces ateliers de reconnexion à la nature a permis de se faire une idée de l’écopsychologie. Mais celle-ci différencie mal l’arbre de ses fruits.
Conscient de cette perte de précision, un groupe international d’acteurs en écopsychologie, réuni par l’Association Francophone d’Ecopsychologie (AFECOP), a rédigé une charte de déontologie.
Ce document a pour objectif de permettre à l’écopsychologie francophone de se recentrer sur des fondements communs.
En voici les principaux sujets abordés ainsi que quelques extraits révélateurs de sa portée.

« L’écopsychologie est un champ transdisciplinaire qui tente d’explorer, de comprendre et de prendre soin des inter-relations profondes entre les humains et la Terre. »
« Elle n’est ni une discipline ni un ensemble de disciplines, ni un corpus théorique, ni une pratique ou un ensemble de pratiques, mais une démarche qui repose sur des fondamentaux. »

Parmi les six principes de base de l’écopsychologie, il est rappelé que « l’écopsychologie postule que l’être humain a un lien profond et réciproque avec la nature et que ce lien constitue une relation primordiale ». Rappelé aussi que « l’écopsychologie reconnaît une relation ontologique entre notre monde intérieur et le monde extérieur » et qu’elle « maintient un engagement pour la justice sociale et la durabilité écologique, avec une attention particulière aux populations et aux écosystèmes les plus vulnérables. »
Être en accord avec ces six principes implique « d’être en capacité de résister pour préserver le Vivant, de traiter les causes de la désunion de l’humain et de la Terre et ne pas se contenter d’occulter ses conséquences douloureuses. »

Cinq principes déontologiques sont développés dans la charte. Le respect des systèmes vivants et de la toile du Vivant, les compétences à acquérir, la responsabilité, la probité, la rigueur et le respect du cadre d’intervention.

Les fondamentaux, c’est-à-dire les bases sur lesquelles repose toute activité écopsychologique, y sont décrits et les ouvrages et auteurs incontournables référencés. Il en est de même des différents domaines et disciplines qui constituent le vaste champ de l’écopsychologie.

Pour finir les compétences demandées – savoirs, savoir-faire et savoir-être – pour être responsable d’activités en écopsychologie y sont précisées.

Une lecture attentive de la charte de déontologie de l’AFECOP vous donnera assurément une connaissance plus précise et étayée de l’écopsychologie.

Retrouvez l’intégralité de la Charte ci-dessous :